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Le Début de la Faim de Nil Borny

Je ne commencerai pas cette chronique en remerciant l’auteur. Mon fils de quatre ans est maintenant obsédé par les zombies. Tout d’abord traumatisé par la couverture du livre au point de devoir me cacher quand je le lisais, Hugo n’arrête pas de me poser des questions à leur sujet.
— Maman, c’est quoi un zombie?
— Alors, mon chéri, c’est quelqu’un qui est mort et vivant.
— Pourquoi est-ce qu’il est mort et qu’il est encore vivant ?
— Euh..
— Dis, maman toi aussi un jour tu vas devenir un zombie ? Est-ce que je vais devenir un zombie ? Et le chat ? Et celui du voisin ?

Pour le coup, j’aurais presque eu envie de lui expliquer comment faire des bébés. J’ai aussi prié pour qu’il ne pose pas la question du zombie à la maîtresse et qu’elle contacte les services sociaux…
Revenons à la chronique. Mon expérience des zombies se limitait au clip de Michael Jackson, Thriller. Cependant, je dois dire que j’ai passé un très bon moment. De l’action, des sentiments et beaucoup, beaucoup d’humour. Le tour est joué ! Nil vous embarque dans une aventure folle avec de méchants zombies mais surtout énormément d’humanité. Les points forts du livre ? La tendresse que l’auteur porte à ses personnages Très vite, on s’attache à eux. D’ailleurs, je soupçonne Louis d’être le double livresque de Nil. Comme dans les meilleurs livres, on rit, on ressent et on réfléchit.
Je n’aurais jamais pensé qu’un livre avec des zombies me fasse autant cogiter. Imaginez-vous un instant qu’on vous morde et que votre vie s’efface peu à peu devant vous. Nous pensons tous avoir la vie devant nous mais le seul moment qui compte est le présent. Alors à la fin de cette chronique, faîte-moi plaisir. Dites aux gens qui vous sont chers à quel point vous les aimez. Oubliez toutes les petites disputes qui pourrissent le quotidien. Parce qu’il n’y aura peut être jamais de demain. J’ai presque pleuré pour ces hommes et ces femmes dans le roman qui voient leurs souvenirs disparaître dans le néant, parce qu’ils font de nous ce que nous sommes.
Je dirais que la force de Nil Borny réside dans cette capacité à nous offrir de la franche rigolade et du vraiment profond. Bien sûr, je recommande son roman et muée par une faim sans fin, je m’en vais dévorer le second tome…

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