auto édition, les secrets de fabrication., romans policiers thriller Hugo Delatour

Les enquêtes d’Hugo Delatour et la trilogie initiale.

Aujourd’hui, je vais parler de mon projet d’écriture pour l’année 2019. En juin 2019, sera publié le dernier volet de ce que j’appelle « la trilogie initiale ». Ce projet, une fois achevé, déterminera les fondations de l’univers des enquêtes d’Hugo Delatour. Rassurez-vous, il y aura plus d’enquêtes et donc de livres. J’ai déjà écrit cinq d’entre elles et j’en ai prévu sept ou huit. Revenons à la trilogie initiale. Elle donne un ton, un style, des personnages récurrents dont nous ne connaissons pas tous les secrets. L’enquête n’est pas seulement dans chaque roman, elle se poursuit au fil des livres. Avec un peu d’intuition et de perspicacité, vous pourriez presque anticiper la suite. Une chance sur mille d’avoir raison cependant ! Il y a tellement de sources d’inspiration, l’histoire, l’ésotérisme, la musique rock, l’univers spirituel des amérindiens, la philosophie, les mythologies. J’espère pouvoir vous emporter avec moi dans ces différents mondes. Sans oublier les meurtres, les sociopathes, les psychopathes, les pervers narcissiques…

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La chevauchée d’un cowboy à travers les plaines de l’écriture.

J’ai découvert Craig Johnson par hasard et ses livres ne m’ont plus quitté depuis. Ce que j’aime chez lui ? Son humilité, son goût du travail acharné, son accessibilité, son sens de la communauté et son humanisme. Ah, j’oubliais ! Un incroyable sens de l’humour.

Tout d’abord, Craig Johnson n’est pas l’écrivain des plateaux télé, vous ne le verrez donc pas détruire en public l’un de ses confrères avec toute la prétention et le narcissisme qu’il faut avoir pour procéder de la sorte…

J’ai essayé de retrouver la citation mais sans succès. Il dit qu’il n’est pas l’écrivain à la chemise blanche entrouverte qui attend l’inspiration mais qu’il est l’écrivain qui porte la chemise bleue de l’ouvrier. Celui qui a les mains sales, la sueur qui lui colle à la peau à force de travailler et qui ne peut pas se permettre de ne rien faire parce qu’aujourd’hui «il ne le sent pas». Craig Johnson vit aux États-Unis, dans l’état du Wyoming où la nature est aussi belle qu’elle est cruelle. C’est un des états les moins peuplés et on sent que pour survivre, surtout l’hiver, on ne peut pas compter que sur soi-même, la communauté est un cœur battant. Ce qui m’emmène à un autre point : l’altruisme de Craig Johnson, l’amour et le respect de l’autre en dépit de nos différences. Vous l’aurez compris, Craig Johnson n’est pas l’écrivain du moi mais du monde, celui qui comprend qu’on ne peut se connaitre qu’à travers notre rapport à l’autre et à notre environnement. On est bien loin des intellectuels au chaud dans leur bureau et barricadés dans leurs bibliothèques. Je n’ai rien contre ces dernières, j’adore les livres, cependant je suis contre l’élitisme qui parfois sévi dans le milieu littéraire.

Parlons de ses livres. Le premier roman s’appelle The Cold Dish (2005). Le titre fait référence au proverbe «la vengeance est un plat qui se mange froid». Le Shérif Walt Longmire enquête sur la disparition de Cody Pritchard. On le retrouve mort près de la réserve cheyenne. Quatre années auparavant, avec un groupe d’amis, Cody Pritchard avait été soupçonné du viol d’une indienne handicapé, Melissa Little Bird. Parce qu’ils étaient blancs, riches avec des parents aux relations puissantes, Cody et ses amis avaient été acquittés. Non seulement Walt Longmire doit trouver qui cherche à se venger mais jouer l’équilibriste entre deux communautés que tout oppose. Vous comptez trouver un roman monochrome ou tout est «hypermega» noir ? Vous allez être déçu… Les personnages de Craig Johnson sont vivants, pleins de nuances et hauts en couleurs, comme vous et moi. La vie les gifle ? ils pleurent cinq minutes, ils se relèvent et ils en rient ensuite. Mieux que quiconque, ils comprennent les choix qu’il faut faire pour survivre. Si j’étais vous, j’achèterais ce roman aussi vite que possible.

Maintenant, passons à la vision de l’écriture qui habite Craig Johnson.

1. Take joy every day in your chance to write.

Apprécie chaque jour la chance que tu as d’écrire.

2. Write every day

Écris chaque jour.

3. Cast your characters before your write the first word.

Fais passer une audition à tes personnages avant d’écrire la première ligne.

J’adore !

4. Readers like a character with a sense of humour.

Les lecteurs aiment les personnages avec un sens de l’humour.

5. Do your research first… but don’t let the research interfere with your writing.

Fais d’abord tes recherches, mais ne laisse pas tes recherches perturber ton écriture.

6. Don’t rewrite as you go.

Écris d’abord, corrige ensuite.

7. Pacing is not just about speed.

Le rythme du roman n’est pas juste une question de rapidité.

Ce ne sont que quelques principes, mais je les trouve tellement vrais.

J’ai lu presque dans on intégralité l’oeuvre de Craig Johnson, environ treize romans, sans compter les nouvelles. Voilà mes petits favoris : The Highway man (2016) , pour son humour, son immersion dans la culture amérindienne et le soupçon de paranormal.

Wait for the signs (2014) , une collection de nouvelles. Mon coup de cœur serait celle qui aborde les derniers instants de la femme de Walt Longmire, où l’amour inconditionnel, la tendresse, leur complicité semblent plus forts que la mort.

J’espère vous avoir convaincus de lire Craig Johnson, certains romans sont publiés aux éditions Gallmeisters.

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Les enquêtes d’Hugo Delatour et le lien avec Assassin’s Creed

«Non, la meuf, elle débloque…»

Je vous assure que je suis saine d’esprit, je n’ai rien bu et je n’ai rien pris. Surtout qu’en ce moment, avec ma classe principale, on étudie les effets néfastes des drogues. Vous imaginez un peu quel genre de professeur je serais si je faisais exactement le contraire de ce que je prêche ?

Certes, la profonde contradiction des mots et des actes n’empêche pas les politiciens d’être des politiciens…

Revenons à Assassin’s Creed. Je ne joue pas vraiment aux jeux vidéos mais ce jeu, surtout la trilogie avec Ezio, me rappelle toutes les heures perdues de ma jeunesse. Pour commencer, j’étais une très mauvaise assassine car je passais mon temps à visiter les villes et à connaître leur histoire plutôt que d’accomplir mes missions. La morale est sauve ! J’ai très peu tué mais je me suis bien faite massacrée en retour. La vie, même dans les jeux vidéos, est vraiment trop injuste.

Assassin’s Creed II, Assasin’s Creed Brotherhood et Revelations sont mes préférés. Pourquoi ? Ces trois épisodes vous montrent l’évolution du personnage principal Ezio Auditore, du jeune garçon immature qui est forcé de devenir un homme quand son père est exécuté, à l’homme d’âge mûr dont l’expérience et l’intelligence ont remplacé l’impulsivité. Ezio est un personnage vivant parce qu’il évolue, physiquement, mentalement, émotionnellement. J’ose l’écrire, Ezio devient tellement attachant au fil de ces trois épisodes que j’aurais pu l’épouser. Comme mon mari ne lit jamais mes articles, mon mariage est hors de danger.

Le lien avec Hugo Delatour ? Non, Hugo n’a pas de lames cachées dans sa manche, il n’appartient à aucune secte et il ne saute pas du haut d’une tour pour se retrouver dans une motte de paille (au passage, c’est vraiment dangereux). Cependant, je vais vous faire quelques révélations. Vous êtes prêt ?

Tout comme dans Assassin’s Creed, Hugo et d’autres personnages évolueront au fil des romans. 8 enquêtes au total dont cinq déjà écrites. Différentes parties de l’histoire de France et diverses cultures serviront de thème et de décor aux futures enquêtes d’Hugo Delatour (autre point commun avec A C). Ajoutez un soupçon d’ésotérisme, de paranormal (si ça existe). Vous avez maintenant une idée du monde que je suis en train de créer, comme je vous ai décrit celui d’Assassin Creed.

Vous voyez, tout s’explique…

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L’écriture est un cri (les raisons de mon passage à l’acte)

À L’exception de quelques poèmes, d’une nouvelle récompensée au collège, je pensais en avoir fini avec l’écriture. Il faut dire que j’avais réussi à bâtir une vie assez agréable (un travail passionnant, un mariage heureux, un enfant).
Un évènement cependant allait remettre en question ce que j’avais mis quatorze ans de ma vie à construire. Il s’appelle Brexit et demeure suspendu au-dessus de nos têtes (je ne parle pas seulement des français mais aussi de tous ces anglais qui ne se reconnaissent pas dans ce vote) comme une épée de Damoclès. Quant on connait les circonstances du débat, la manipulation médiatique, les images chocs (une queue de migrants rappelant les camps de concentration), les mensonges, l’état d’ignorance dans lequel on a maintenu les gens, le coma intellectuel dans lequel on les a plongés; ce n’est plus un vote mais une envie de vomir…
Que pouvais-je faire ?
Pleurer : déjà fait. Résister : en cours…
Créer, unir, écrire ou rassembler plutôt que diviser. Ce n’est pas un hasard si mes personnages sont de nationalités différentes. Hugo est français, Éva est anglaise. Ce n’est pas une coïncidence si c’est un roman policier à la française avec une touche d’humour noir britannique. Mon univers est un métissage culturel. Non, je ne nie pas que nous ayons nos différences, non seulement je les accepte mais également je les revendique. Je considère que cela fait partie de notre richesse. Ce n’est pas une déclaration de guerre entre les pays, mais plutôt une déclaration d’amour. D’autant que nous ne pouvons savoir qui nous sommes réellement que lorsque nous nous confrontons à l’autre.
Certes, me direz-vous, Hugo Delatour n’est qu’un personnage policier d’un obscur roman écrit en français, mais c’est aussi un message d’espoir, de tolérance et d’amour.
Comme Hugo, je préfère la lumière à l’obscurité, la vérité au mensonge…

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MES PROJETS D’ÉCRITURE (2018-2024)

Je voulais écrire un article qui traite de mon projet d’écriture. Pour l’instant, j’ai des idées pour sept romans ou l’on verra Hugo, Chloé et Eva évoluer. J’ai toujours dit que je n’étais pas un écrivain du moi mais du monde. Les gens m’intéressent. Le cheminement intérieur de mes personnages est ce qui me pousse à écrire. Je veux écrire l’humanité dans ce qu’elle a de plus laid, de beau et de perfectible.
Voici mes projets de publication :
Mise en Abîme, 15 août 2018
Danse Macabre (nouvelle version), 25 février 2019
Jeux de Morts et de Miroirs, 25 juin 2019
DLODLC (2020)
CE (2021)
LSM (2022)
B (2023)
LAEV (?)
LMC (?)

Bien entendu, si tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je suis actuellement en train d’écrire le numéro 6 et j’ai vraiment hâte que vous voyiez la façon dont le petit monde d’Hugo Delatour est en train d’évoluer.

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Petits secrets de fabrication : les couvertures.

J’ai créé les couvertures du roman en utilisant deux photos que j’avais prises quelques années auparavant. La couverture de Danse Macabre est une photo d’un monument bien connu à Shrewsbury. Il se situe en face du marché couvert et est un hommage à Darwin. Je trouvais cette statue intrigante, gothique. On dirait des ailes de dragon ou une création échappée de Frankenstein. Je voulais une couverture qui interroge, qui incite à penser plutôt qu’une couverture qui séduise ou raconte…

La couverture de MISE EN ABÎME est une photo que j’ai prise il y a huit ans au Jardin de la Fontaine à Nîmes. Je n’ai aucune prétention en tant que photographe mais pour une fois, j’ai su saisir le « kairos » ou moment opportun. Ce dédale d’architecture est une sorte de mise en abyme, un labyrinthe où certaines formes géométriques se répètent indéfiniment. Ce n’est pas tant cette image qui donne un sens au livre mais le livre qui explique l’image. Vous voulez comprendre ? Menez l’enquête et lisez MISE EN ABÎME .

auto édition, Danse Macabre

Je m’appelle Claudia Delatour…

Prénom: Claudia
Nom : Delatour
Date de naissance: 4 avril 1988
Lieu de naissance: Paris
Profession : artiste-peintre

Aime : la peinture, les différentes cultures, passer du temps avec mes amies, faire les magasins avec ma nièce Chloé et taquiner mon frère adoptif, Hugo.
Déteste : entrer dans un moule, l’étroitesse d’esprit, le sexisme, le manque d’esprit critique et les politiciens… Bon, je m’arrête sinon, il y en aurait pour des pages…
Ma plus grande qualité, c’est : l’excentricité
Mon plus grand défaut, c’est : l’excentricité
Mes gouts musicaux : mon petit péché tout mignon et sexy, Chris Isaak… N’importe quelle musique du moment qu’elle vient du cœur…

Les passages clés:
« Claudia était honnête. Elle avait toujours détesté Claire, son ex-femme, parce qu’elle la trouvait snob, méprisante et arrogante. Leur première rencontre avait été un désastre. Les deux jeunes femmes s’étaient regardées en chiens de faïence. Ce jour-là, il y avait eu tellement de tensions qu’elles auraient pu débuter la troisième guerre mondiale…
Claudia avait ouvertement critiqué chaque décision prise par Claire : le déménagement à Paris, les affaires plutôt troubles dont elle s’occupait en tant que avocate… De son côté, Claire en véritable petite fille gâtée, ne supportait pas qu’on puisse s’opposer à ses décisions. Pour qui se prenait-elle, cette hippie excentrique, soi-disant artiste, pour lui donner des leçons de savoir- vivre. »

« — J’ai une question, ajouta Hugo plus sérieusement, pourquoi toujours utiliser la couleur rouge dans tes peintures ?
— Pourquoi pas ? C’est une très belle couleur. Le sang est la vie. C’est comme ça que je rends mes peintures vivantes. Le pigment que j’utilise s’appelle

« Caput Mortuum » ou tête de mort.
N’est-ce pas fascinant de pouvoir créer la vie éternelle avec un pigment qui porte ce nom ? »

Danse Macabre, L A Bailey © 2017

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Je suis le Docteur Eva Lindle

Nom: Lindle

Prénom: Eva Maria Johanna

Date de naissance: 28 juillet 1988

Lieu de naissance: Shrewsbury, Royaume-Uni

Profession: médecin légiste, diplômée de l’université de Cambridge et membre du Royal College of Pathologists de Londres.

Aime: l’aviron, la course à pied, les soirées entre filles, les ballades le long de la Rivière Severn, les gens qui ont un sens de l’humour et de l’ouverture d’esprit.

Déteste: l’impolitesse, l’intolérance et l’égoïsme.

Ma plus grande qualité, c’est: l’altruisme ou ma patience à toute épreuve.

Mon plus grand défaut, c’est: ma jalousie…

Mes goûts musicaux: la pop anglaise des années 80 à cause de mon père. Whouam, Eurythmics, Duran Duran, The Smiths…

Quelques passages clés:

 » Certes, son apparence physique avait été parfois un atout dans sa vie, mais elle avait aussi constaté à quel point « être belle » pouvait être un obstacle. Oui, par moments, elle avait secrètement maudit cette apparence qui l’empêchait d’être prise au sérieux. Selon Jamie, son ex mari, psychologue à ses heures, c’était la raison pour laquelle elle avait choisi un métier si « laid ». »

« Eva Lindle, tout en gardant son charmant sourire, répondit dans un français des plus parfaits:

— Oh des circonstances inoubliables, crois-moi. Ce n’est pas tous les jours qu’un détective français entre en trombe dans ma morgue et me traite de « Baby doctor »…

Chloé éclata de rire. Elle adorait déjà le sens de l’humour du docteur Lindle.

— Pour ma défense, votre accueil était des plus glacial, lança Hugo, embarrassé.

— Et vous vous attendiez à quoi au juste? C’est UNE MORGUE, pas une ile des Caraïbes, rétorqua Eva avant de reprendre une gorgée de vin blanc. »

Danse Macabre, L A Bailey © 2017

auto édition, romans policiers thriller Hugo Delatour

Je m’appelle Chloé Delatour…

Nom: Delatour
Prénom: Chloé
Date de naissance: 24 décembre 2004
Lieu de naissance: Paris

Aime : la musique rock, les livres, faire les magasins, certains garçons, voyager et passer du temps avec mon père.
Déteste : les gens égoïstes, les règlements stupides, les bimbos, quand les gens me parlent du suicide de ma mère…
Ma plus grande qualité, c’est : l’honnêteté
Mon plus grand défaut, c’est : l’honnêteté
Mes gouts musicaux : le rock indépendant, la pop… Tout sauf ce qu’écoute mon père.

Les passages clés:
« — […] et puis je pourrais passer plus de temps avec toi.
Sa fille le regarda avec horreur.
— C’est une blague, non ? Papa, tu sais que je t’aime mais tu sais aussi que j’ai plus cinq ans. Passer du temps ensemble oui, être tout le temps ensemble, non. A moins que tu ne t’ennuies et que tu veuilles passer l’après-midi avec moi. C’est faisable à condition que tu n’empiètes pas sur les droits fondamentaux de ma liberté d’ado… »
« Chloé aimait le sens de l’humour et la classe du docteur Lindle. Rien à voir avec Miss Bimbo, son pire cauchemar. Que son père ait décidé de refaire sa vie après la mort de sa mère l’avait d’abord rassurée. Puis, elle s’était aperçue que derrière ses larges implants mammaires et ses manières un peu niaises ; Miss Bimbo était une veuve noire, passablement calculatrice. Cette dernière avait tenté la stratégie du « soyons les meilleures amies du monde » avec Chloé. Ce fut une erreur magistrale. On ne devenait pas amie avec Chloé Delatour, c’est elle qui vous choisissez. »

Danse Macabre, L A Bailey © 2017